Pour que le CSC ait une incidence sur les émissions de CO2 à l’échelle mondiale, il doit recevoir l’appui des gouvernements et être largement adopté par le secteur. Un soutien efficace des gouvernements ainsi que des cadres réglementaires rigoureux seront cruciaux pour soutenir l’accélération de l’élan entourant la mise en œuvre du CSC à l’échelle mondiale.

Le projet Quest est la première application commerciale du CSC dans le secteur des sables bitumineux. Il fait partie du projet d’exploitation des sables bitumineux de l’Athabasca. Il est exploité par Shell pour le compte du projet d’exploitation des sables bitumineux de l’Athabasca (PSBA), une coentreprise, où les actifs sont détenus collectivement, directement et indirectement par Canadian Natural Resources Limited et une société affiliée (CNRL) à 70 %, par Chevron Canada Limited (Chevron) à 20 % et par Shell Canada Limitée et certaines filiales (Shell) à 10 %. En outre, Quest a été rendu possible grâce au financement destiné au CSC provenant des gouvernements de l’Alberta et du Canada (745 millions de dollars canadiens et 120 millions de dollars canadiens, respectivement). Depuis le début, toute propriété intellectuelle ou donnée produite par le projet Quest est mise à la disposition du public, en collaboration avec les gouvernements de l’Alberta et du Canada, en vue d’abaisser les coûts du CSC et de favoriser l’utilisation de cette technologie à l’échelle mondiale.

En septembre 2016, le Global CCS Institute (s’ouvre en anglais) a organisé une activité de formation aux installations Quest destinée aux spécialistes du CSC de partout dans le monde afin qu’ils puissent profiter de notre expérience.

Shell et le Department of Energy des États-Unis mènent des essais sur le terrain des technologies de pointe en matière de surveillance, en plus du vaste programme évolué de suivi déjà en place dans le cadre du projet Quest.

L’Energy Technologies Institute du Royaume-Uni, l’Université de Birmingham, le gouvernement britannique et Shell appuieront l’affectation de huit mois d’un étudiant au doctorat au projet Quest afin qu’il se concentre sur le captage du carbone et le transport du CO2. Cela est conforme à la déclaration commune du Canada et du Royaume-Uni sur le CSC énoncée en 2014.

Outre le projet Quest, Shell participe à d’autres projets de CSC de premier plan dans le monde. Augmenter son savoir-faire dans le domaine du captage et du stockage du carbone est l’une des mesures que Shell prend dès maintenant pour faire obstacle au changement climatique.

À l’heure actuelle, notre objectif au Canada est de transmettre tout ce savoir dans le cadre du projet Quest.