Un groupe de membres de l’Alliance pour l’innovation du secteur des sables bitumineux au Canada (AISSBC), dont Shell fait partie, regarde vers le cosmos – ou plutôt du cosmos – pour trouver de meilleures solutions permettant de mesurer les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des activités d’exploitation des sables bitumineux.

Grâce à un nouveau projet sectoriel conjoint de l’AISSBC, quatre exploitants de sables bitumineux participants travailleront avec GHGSat, une entreprise internationale de surveillance des émissions, afin d’étudier la façon dont la technologie satellitaire peut fournir des mesures plus exactes et plus fréquentes des émissions fugitives de gaz à effet de serre provenant des bassins de résidus et de l’extraction minière.

« L’AISSBC quitte littéralement ce monde afin de concrétiser sa vision consistant à accélérer l’amélioration du rendement environnemental des sables bitumineux au Canada », dit Wayne Hillier, directeur principal du domaine environnemental prioritaire des résidus de l’AISSBC.

Le satellite de démonstration, appelé CLAIRE, a été lancé du Centre spatial de Satish Dhawan en Inde le 22 juin 2016 à 3 h 56, temps universel coordonné (le 21 juin à 23 h 56 heure avancée de l’Est).

Remonter à la source

Dans le cadre de l’exploitation des sables bitumineux, les GES proviennent principalement des trois sources suivantes : 1) les émissions fugitives qui sont les émissions de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane provenant des bassins de résidus et de l’extraction minière; 2) les unités de traitement, comme celles utilisées dans les activités d’extraction et l’exploitation des résidus; 3) les émissions mobiles, comme celles des poids lourds, des pelles mécaniques et des véhicules légers. Les deux dernières sources peuvent être mesurées en fonction de la consommation d’énergie. Cependant, les émissions fugitives représentent un plus grand défi.

La collaboration nous amène plus loin, plus rapidement

Le projet sectoriel conjoint de l’AISSBC s’appuiera sur une technique courante appelée « modélisation de la dispersion » par laquelle des sources d’émission connues sont combinées à des données météorologiques afin de déterminer la concentration et le lieu des émissions dans l’atmosphère à un moment précis. Dans le contexte de ce projet, l’objectif consiste à inverser le processus et de mettre au point un « modèle de dispersion inversé » qui aidera à déterminer la source d’émissions en fonction des conditions atmosphériques et de la concentration de méthane et de CO2 dans l’atmosphère. Les taux d’émissions seront calculés en fonction de ces mesures et seront comparés à des mesures technologiques plus classiques.

Raman Narayanan, conseiller – technologie relative aux émissions de GES provenant des sables bitumineux, considère cette technologie comme prometteuse, car elle permet de se concentrer plus efficacement sur les sources les plus problématiques.

« Grâce à cette méthodologie améliorée de mesure des émissions fugitives, l’AISSBC peut commencer à examiner des technologies de réduction des émissions et confirmer leur efficacité. »

« CLAIRE » restera en orbite pendant au moins un an et survolera les lieux d’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta toutes les deux semaines. Tant que les conditions sont suffisamment claires – elles devraient l’être la moitié du temps – le satellite effectuera des mesures de concentration et les transmettra à la terre. Ainsi, les exploitants disposeront d’une estimation environ toutes les deux à quatre semaines par rapport à une seule estimation effectuée chaque année au moyen du processus actuel.

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