Quest est le premier projet de CSC appliqué à l’exploitation de sables bitumineux, et il a été rendu possible grâce à une étroite collaboration entre Shell, des partenaires en co-entreprise Chevron Canada Limited et Marathon Oil Canada Corporation, ainsi que les gouvernements de l’Alberta et du Canada.

« Le succès que nous remportons avec Quest démontre que les Canadiens sont à la pointe de la technologie en matière de captage et de stockage du carbone; nous montrons au reste du monde que nous pouvons trouver de véritables solutions au changement climatique, explique Zoe Yujnovich, vice-présidente directrice – sables bitumineux, chez Shell. Non seulement Quest capte et stocke les émissions de CO2 provenant de notre exploitation des sables bitumineux, mais cette technologie peut être appliquée à d’autres secteurs d’activité à l’échelle mondiale, afin de réduire considérablement leurs émissions de CO2. »

Le projet Quest a fonctionné mieux que prévu depuis son démarrage en novembre dernier en empêchant le CO2 de pénétrer dans l’atmosphère et en permettant de le stocker de façon sécuritaire à une grande profondeur. Sa technologie de captage et sa capacité de stockage ont permis au projet Quest de dépasser l’objectif fixé de capter un million de tonnes de CO2 par année, et moyennant un programme d’étude et de suivi minutieux, la géologie souterraine se révèle idéale pour le stockage à long terme du CO2.

Depuis le début, toute propriété intellectuelle ou donnée produite par le projet Quest est mise à la disposition du public, en collaboration avec les gouvernements de l’Alberta et du Canada, en vue d’abaisser les coûts du CSC et de favoriser l’utilisation de cette technologie à l’échelle mondiale. Cela signifie que d’autres peuvent utiliser les plans d’ingénierie détaillés, évalués à 100 millions de dollars canadiens, pour construire des installations de CSC.

« La politique de soutien du gouvernement s’est révélée cruciale au bon fonctionnement de Quest, et elle continuera de jouer un rôle essentiel dans l’élaboration de projets de CSC à l’échelle mondiale, ajoute Mme Yujnovich. De concert avec le gouvernement, nous transmettons les leçons tirées du projet Quest pour abaisser globalement les coûts futurs de CSC. Si nous devions construire à nouveau les installations du projet Quest aujourd’hui, nous sommes d’avis que les frais de construction et d’exploitation seraient de 20 % à 30 % moins élevés en raison de divers facteurs, dont une meilleure productivité du capital et un contexte de coûts moins élevés. »

L’une des leçons tirées est qu’il est possible de réaliser d’importantes économies en partageant le transport et les installations de stockage. Par exemple, il serait possible de relier une autre installation de captage au pipeline existant de Quest pour le stockage de CO2. Par ailleurs, les frais d’exploitation de Quest se chiffrent à 30 % de moins que prévu, essentiellement en raison des économies réalisées sur le plan des frais fixes et de l’efficacité énergétique.

« Notre province a fait ses preuves en matière d’innovation et de savoir-faire dans les secteurs pétrolier et gazier, déclare Marg McCuaig-Boyd, ministre de l’Énergie de l’Alberta. Depuis plus de 100 ans, les Albertains attirent les regards du monde entier en concevant des façons améliorées, plus sécuritaires et plus responsables de mettre en valeur leurs ressources naturelles. Félicitations à tous les gens de Quest, dont le travail acharné a fait de ce projet une réussite, et aux milliers d’Albertains qui travaillent à assurer la pérennité de notre secteur énergétique. »

« Le gouvernement du Canada félicite Shell et tous les partenaires qui participent au projet. Ce jalon important constitue une nouvelle preuve que le Canada demeure un chef de file dans le domaine du captage et du stockage du carbone, indique l’honorable Jim Carr, ministre des Ressources naturelles du Canada. En conjuguant nos efforts et en partageant la même vision pour l’avenir, nous obtenons de formidables résultats qui assureront la croissance du secteur des énergies propres, et favoriseront un environnement durable et une économie forte. »

Quest a été mis sur pied pour le compte des partenaires de coentreprise du projet d’exploitation des sables bitumineux de l’Athabasca, soit Shell Canada Énergie (60 %), Chevron Canada Limited (20 %) et Marathon Oil Canada Corporation (20 %), grâce au solide appui financier des gouvernements de l’Alberta et du Canada qui y ont consacré respectivement 745 millions de dollars canadiens et 120 millions de dollars canadiens.

Remarques pour les rédacteurs en chef

  •  Il existe mondialement 15 projets de CSC de grande envergure, et sept autres sont en préparation (soit une capacité totale de captage de CO2 pour les 22 projets d’environ 40 millions de tonnes par année). Quatre de ces projets de CSC à grande échelle sont situés au Canada. Source : Global CCS Institute
  • La technologie de CSC peut être appliquée à un vaste éventail de secteurs, notamment la production d’acier, de ciment et d’électricité, en vue de réduire considérablement les émissions de CO2.
  • Le projet Quest a été conçu en vue de capter et de stocker environ le tiers des émissions de l’usine de valorisation de Scotford (près de Fort Saskatchewan, en Alberta) de Shell, qui transforme les sables bitumineux en pétrole brut synthétique, lequel peut être raffiné pour devenir du carburant et d’autres produits. Un million de tonnes de CO2 sont captées et stockées chaque année à l’installation Quest; c’est l’équivalent des émissions annuelles d’environ 250 000 automobiles.
  • Au cours de sa première année d’exploitation, l’installation de captage a enregistré une fiabilité de 99 %, et moins de 1 % d’arrêts non planifiés.
  • Le financement gouvernemental du projet Quest est fonction de jalons fondés sur le rendement, au chapitre de la construction et de l’exploitation du projet.
  • Shell et le Department of Energy des États-Unis mènent des essais sur le terrain de technologies de pointe en matière de surveillance, en plus du vaste programme évolué de suivi déjà en place dans le cadre du projet Quest.
  • Pour souligner le lancement du projet Quest de CSC, Shell a instauré en 2015 le programme de Subvention pour le climat Quest, dans le cadre duquel des subventions uniques sont versées pour des projets canadiens qui ont des effets mesurables sur l’environnement.

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