En vertu de la première entente, Shell vendra à une filiale de Canadian Natural Resources Limited (« Canadian Natural ») ses 60 % d’intérêts dans le PSBA, ses 100 % d’intérêts dans les installations in situ de Peace River, y compris le projet d’exploitation de Carmon Creek, et un certain nombre de concessions de sables bitumineux non mises en valeur en Alberta, au Canada. La contrepartie versée à Shell par Canadian Natural s’élève à environ 8,5 milliards de dollars (11,1 milliards de dollars CA), comprenant 5,4 milliards de dollars en espèces et environ 98 millions d’actions de Canadian Natural actuellement évaluées à 3,1 milliards de dollars. Canadian Natural est l’une des sociétés d’énergie les plus importantes au Canada et un chef de file du secteur des sables bitumineux, avec une capitalisation boursière d’environ 35 milliards de dollars (46 milliards de dollars CA).

D’autre part, et en vertu de la seconde entente, Shell et Canadian Natural feront conjointement l’acquisition de Marathon Oil Canada Corporation (« MOCC »), qui détient 20 % d’intérêts dans le PSBA, auprès d’une filiale de Marathon Oil Corporation pour 1,25 milliard de dollars chacun, qu’elles devront payer comptant. Elles en seront propriétaires de manière égale.

L’ensemble de ces opérations permettra à Shell de toucher une contrepartie nette de 7,25 milliards de dollars.

Une fois toutes ces opérations effectuées, il est envisagé que Canadian Natural prenne en charge les activités in situ et exploite les actifs miniers du secteur amont du PSBA, et que Shell continue à titre d’exploitant de l’usine de valorisation de Scotford et du projet Quest de CSC, situés près de la raffinerie et de l’usine de produits chimiques de Scotford, qui appartiennent en totalité à une filiale de Shell. Cette entente devrait permettre à Shell d’optimiser la valeur des activités concurrentielles du secteur aval au Canada et de tirer parti de technologies exclusives. Ces opérations devraient être finalisées au milieu de 2017, sous réserve des modalités de clôture et des rajustements habituels, et de l’approbation des organismes de réglementation canadiens.

Ben van Beurden, chef de la direction de Shell, a déclaré : « Il s’agit d’une étape importante de la restructuration du portefeuille de Shell dans le cadre de notre stratégie à long terme. Nous renforçons l’occasion d’investissement de premier ordre de Shell en mettant l’accent sur les flux de trésorerie disponibles et un rendement du capital plus élevé, et en privilégiant les activités présentant un avantage concurrentiel à l’échelle mondiale, comme les secteurs du gaz intégré et des activités en eaux profondes. Les revenus accélèreront la disponibilité des flux de trésorerie, réduiront le taux d’endettement et apporteront une contribution importante au programme de cession d’actifs de 30 milliards de dollars de Shell. »

Michael Crothers, président de Shell au Canada, a déclaré : « Nous sommes très fiers des activités d’exploitation des sables bitumineux et in situ que nos employés ont soutenues en Alberta au cours des dernières décennies. Ces actifs cadrent parfaitement avec le portefeuille de Canadian Natural, exploitant de sables bitumineux très expérimenté. »

« Shell est au Canada depuis plus de 100 ans et nous prévoyons maintenir notre présence en tant que l’une des plus grandes entreprises d’énergie intégrée. Nous améliorons le rendement de notre important secteur aval et nous tirons parti de nos capacités de fabrication de classe mondiale grâce aux occasions d’intégration associées à l’exploitation de l’usine de valorisation de Scotford et du projet Quest de CSC, près de la raffinerie et de l’usine de produits chimiques de Scotford. »

En plus des revenus en espèces et des actions de Canadian Natural, la cession comprend des ententes supplémentaires concernant la propriété intellectuelle, d’une valeur pouvant atteindre 285 millions de dollars et une entente d’approvisionnement à long terme pour la raffinerie de Scotford. Les opérations pourraient permettre des réductions supplémentaires des coûts et l’optimisation continue de la chaîne de valeur pour Shell.

Les opérations constituent une transaction de deuxième classe dans le cadre des règles de cotation de la UK Financial Conduct Authority. Les revenus nets en espèces découlant de ces opérations serviront à rembourser la dette. Pour l’ensemble de 2016, les actifs cédés à Canadian Natural ont enregistré des résultats déficitaires avant impôts de 22 millions de dollars, avec une production en amont avoisinant près de 160 000 barils par jour. Pour l’exercice qui s’est terminé le 31 décembre 2016, les stocks associés aux actifs cédés à Canadian Natural comptaient deux milliards de barils et les actifs bruts à cette date s’élevaient environ à 12 milliards de dollars. Les opérations devraient afficher une diminution de 1,3 à 1,5 milliard de dollars après impôts, sous réserve de rajustements. La participation de Shell dans Canadian Natural sera gérée à des fins de réalisation de la valeur à long terme.

Shell et Canadian Natural ont convenu que, sous réserve de la conclusion de l’opération et d’autres conditions, Shell pourrait échanger les 50 % d’intérêts acquis dans MOCC contre 20 % d’intérêts en actifs dans l’usine de valorisation de Scotford et le projet Quest de CSC. Si l’échange devait se produire, Shell se retirerait entièrement de l’exploitation minière du PSBA et détiendrait 20 % d’intérêts dans l’usine de valorisation de Scotford et le projet Quest de CSC.

Shell conserve d’importantes activités d’exploitation au Canada, qui ne sont pas touchées par ces opérations, notamment dans les activités en amont d’exploitation de schiste, avec de grandes superficies d’explorations dans les régions de Duvernay et de Montney, dans les activités en aval liées aux produits chimiques, au raffinage et au marketing, et dans le secteur du gaz intégré, relativement au projet proposé de GNL au Canada.

Remarques pour les rédacteurs en chef

  • Avant cette annonce, le projet d’exploitation des sables bitumineux de l’Athabasca (PSBA) était une coentreprise qui réunissait Shell Canada Énergie (60 %), Chevron Canada Limited (20 %) et Marathon Oil Canada Corporation (20 %).
  • Le PSBA comprend les activités d’exploitation minière Shell Albian Sands (mines de la rivière Muskeg et Jackpine) situées au nord de Fort McMurray, en Alberta, et l’usine de valorisation de Scotford et le projet Quest de CSC, situés près d’Edmonton, en Alberta. La capacité de production des mines et de l’usine de valorisation est de 255 000 barils par jour.
  • La raffinerie et l’usine de produits chimiques de Scotford, qui appartiennent en totalité à une filiale de Shell et sont situées à côté de l’usine de valorisation de Scotford et du projet Quest de CSC, ne sont pas visées par la cession.
  • Le complexe de Peace River comprend des installations à Peace River, à Carmon Creek et à Cliffdale. En 2016, la production totale de ces actifs avoisinait 14 800 barils par jour.
  • Les concessions minières de sables bitumineux non mises en valeur comprennent les concessions 88, 89, 90, 30, 36, 632, 15 et 631 au nord du PSBA, dans le secteur de l’expansion de la mine Jackpine, les concessions 9, 14, 17 et 352, au nord du projet Horizon de Canadian Natural, dans le secteur de la mine de la rivière Pierre, et les concessions d’exploitation minière 839, 512, 913 et 914, à l’est du projet Frontier Mine de Teck Resources.
  • Les opérations visent aussi les concessions de Grosmont, à environ 140 km à l’ouest de Fort McMurray.

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