Quest carbon capture storage plant
Le projet Quest a recours à une combinaison de technologies existantes qu’il applique d’une nouvelle façon afin d’injecter le CO2 sous terre.

Découvrez comment le CSC fonctionne (s’ouvre en anglais)

Les trois composantes technologiques utilisées dans le CSC sont :

  • l’extraction du dioxyde de carbone (CO2) des flux de gaz de procédés;
  • le transport par pipeline; et
  • l’injection de CO2 dans une formation géologique profonde.

La technologie de captage brevetée ADIP-X de Shell à base d’amines est utilisée de façon courante dans l’industrie gazière à l’échelle mondiale depuis plus de 40 ans pour extraire le sulfure d’hydrogène et le CO2 du gaz naturel. Le perfectionnement du processus à base d’amines afin de récupérer un flux gazeux composé à toutes fins utiles de 98 % de CO2 pur à partir des unités de production d’hydrogène de l’usine est le seul nouvel aspect de l’unité de captage de carbone de Quest.

Les installations de captage utilisent un solvant de type amine pour capter le CO2 du flux gazeux. Le CO2 est ensuite séparé de ce solvant au moyen d’un processus thermique, puis déshydraté et comprimé. La compression réduira son volume d’environ 400 fois, le transformant ainsi en un liquide très épais. Ce CO2 « liquide » est ensuite transporté au moyen d’un pipeline enterré jusqu’à des puits d’injection (dont le nombre variera de trois à huit), situés au nord de l’usine de valorisation.

Depuis des décennies, l’industrie du gaz naturel a recours à l’injection de CO2 dans des formations géologiques sous terre. Bien que ce type d’enfouissement ait été proposé pour la première fois en 1909 par la U.S. Geological Survey comme la méthode la plus sûre de stocker temporairement de grandes quantités de gaz naturel, la première installation commerciale de stockage de gaz naturel sous terre n’est entrée en service qu’en 1915 dans le comté de Welland, en Ontario.

Chacune des technologies de CSC est utilisée depuis des décennies. Le projet Quest les combine d’une manière novatrice afin de gérer les émissions de CO2 provenant du processus de valorisation.